Juriste à Paris au service du règlement des successions depuis 31 ans, Fabienne Cailloce est passionnée par son métier. Personnalité attachante au tempérament affirmé, elle répond à nos questions.
Expliquez-nous le métier de généalogiste successoral.
La généalogie est une activité qui consiste à rechercher ses ancêtres, la généalogie successorale est un métier qui consiste à retrouver des héritiers dans le cadre d’une succession.
En quoi consiste votre activité ?
Elle consiste à accompagner les notaires et à leur apporter des réponses lorsqu’ils ont un doute sur l’identité ou le nombre d’héritiers. En tant que juriste, je représente également les héritiers afin de défendre leurs intérêts lors du règlement de la succession.
Comment avez-vous découvert cette profession ?
J’aime l’histoire et l’archéologie et j’ai fait des études de droit. Un jour, j’ai rencontré une personne qui venait d’être contactée par un généalogiste successoral. C’est ainsi que j’ai découvert qu’on pouvait exercer un métier alliant ces 2 expertises. J’ai été une des premières femmes à exercer cette profession.
Quelles sont les qualités requises ?
Je dirais beaucoup de rigueur et de disponibilité. Le côté relationnel est primordial à la fois avec les notaires et les héritiers, c’est un métier de contact. Et j’aimerais préciser qu’il faut une bonne mémoire…
Comment a évolué votre métier en 30 ans ?
Il a évolué en même temps que la société : familles recomposées, mobilité géographique…. Et la transformation digitale a changé notre manière de travailler avec les notaires.
Qu’aimez-vous particulièrement dans votre métier?
J’aime le coté challenge. Il ne suffit pas d’être bon, il faut le faire savoir. Je me sens privilégiée d’exercer un métier aussi riche tant sur le plan intellectuel que sur le plan humain. Pour rien au monde, je ne voudrais en changer.